L’atelier Bara’Mel déménage de Sautron à Saint-Herblain
Les 2 et 3 décembre les équipes de Baramel termineront l’installation de l’atelier dans ses nouveaux locaux remis à neufs et aux normes agroalimentaires. Electriciens et plombiers terminent les ultimes finitions du nouveau site herblinois, qui va changer les habitudes des salariés comme des bénévoles.
Vestiaires, micro-ondes, réfrigérateur et les derniers éléments essentiels au maintien de l’activité vont être transférés de Sautron à Saint-Herblain début décembre. L’emménagement deviendra effectif le 6 décembre.
Le planning prévisionnel énoncé par l’architecte est respecté. Mi-novembre, le don de matériel de bureaux par le Crédit Mutuel a été monté par les équipes. Félicitations aux salariés en insertion comme aux permanents, qui s’attellent au quotidien à relever le défi posé par le déplacement des machines. « L’acquisition de matériel en inox, d’une auto-laveuse et de deux nouvelles trancheuses serviront, entre autres, pour la nouvelle entité pain bio. » précise Rozenn Le Pabic, Adjointe de direction au Pôle IAE.
UNE REPRISE DE LA PRODUCTION EN TROIS TEMPS
Dès décembre, la relance de l’activité classique deviendra effective. Le test du système de séchage du pain est attendu. Le client agroalimentaire Terrena assurera un audit en janvier. L’occasion de vérifier les nouveaux sens de circulation ou l’usage d’une sonnette pour annoncer son arrivée au moment de décharger la camionnette. Plusieurs rencontres entre la direction de Trajet et des bénévoles de Pain contre la Faim ont permis de partager de nouvelles consignes en présence d’une centaine de collecteurs de pain. Dans la même veine, en accord avec l’Instance Santé et Conditions de Travail (ISCT), la préparation du déménagement par les 34 salariés en insertion se conjugue positivement grâce à l’association avec des encadrants techniques et conseillers en insertion professionnelle.
UNE COLLABORATION AVEC UNE école d’ingénieurs
Dans un 2e et 3e temps, viendront le traitement du pain bio à destination animale, puis humaine. Sur ce dernier point, un nouveau processus de production va s’instaurer pour la fabrication de croutons et de chapelure. L’accompagnement par l’école d’ingénieurs Oniris facilitera l’adaptation au changement de normes.
Une fois l’ancien site vidé, il s’agit d’éviter une nouvelle occupation illicite. Des gravats seront entassés dès le 3 décembre à Sautron, le temps de finaliser la vente, probablement le 13 décembre. Le bâtiment vétuste laissera ensuite la place à des habitations.
