Trajet peaufine son projet lors d’une journée associative
A quoi sert Trajet ? Quelles sont ses valeurs ? Que souhaite faire l’association dans les 5 prochaines années ? Telles sont les questions qu’aborde le nouveau projet associatif. Le 8 novembre dernier, les salariés de Trajet, des personnes accompagnées et des membres du Conseil d’Administration se sont réunis au château de la Plinguetière pour évoquer le projet associatif 2022-2027.
Le projet associatif est dense. Le rendre digeste et permettre son appropriation était un défi de taille. Après un temps de présentation du projet, les 120 participants se sont répartis en sous-groupes, sous le format d’un World Café, pour creuser le plan d’action. Les participants ont planché successivement sur trois sujets comme la fracture numérique, la communication interne ou l’impact environnemental de l’Association.
Une journée pour se retrouver
Une participante témoigne : « Je n’aime pas souvent les journées institutionnelles, mais celle-ci, je l’ai appréciée. Le fait de faire des petits groupes a permis à tout le monde de s’exprimer. Comme ça, tu peux apprendre à connaître tes collègues. Et puis c’est important que des salariés discutent avec des membres du Conseil d’Administration. » Un autre participant complète : « C’était plutôt sympa de voir des collègues qu’on ne croise pas souvent. Il y a en a que je voyais pour la première fois. »
L’apport des personnes accompagnées
Des personnes accompagnées ont aussi pu donner leur avis sur des sujets comme les économies d’énergie, les besoins des personnes en souffrance psychique ou la manière d’associer les personnes à la prise de décisions. « Nous avons encore des choses à améliorer pour prendre en compte l’avis des personnes, mais nous ne partons pas de zéro», précise Manuel Nunez, directeur de Trajet. « Le but est que cela devienne une habitude ».
De nombreuses propositions
Le travail en sous-groupe a permis un foisonnement d’idées pour mettre en œuvre le plan d’action. Cela a permis de s’imprégner du contenu du projet et que chacun sorte de ses sujets habituels. « Beaucoup de propositions se concentrent sur 2023, il va falloir mieux les répartir dans le temps » tempère le directeur. « Certaines sont très simples et concrètes. D’autres sont plus ambitieuses ou demandent des moyens. Par exemple, créer un poste coûte entre 45 et 60 000€ par an. Il va falloir faire des choix. »
Quelles sont les prochaines étapes ?
Le projet associatif sera soumis au Conseil d’Administration le 29 novembre. Une fois adopté, le directeur travaillera à un tableau de bord pour détailler le calendrier et les responsables de chaque action. A partir du 1er semestre 2023, un groupe composé de salarié.e.s, d’administrateur.trice.s et de personnes accompagnées se réunira tous les six mois pour suivre la mise en œuvre du projet.